La justice algérienne condamne en appel pour corruption l’ex-ministre Djamel Ould Abbes

L’ex-ministre algérien de la Solidarité, Djamel Ould Abbes, a été condamné en appel à une peine ferme de 4 ans de réclusion, assortie d’une amende de près de 30 000 dollars pour sa participation à des affaires de corruption.

Ce procès a eu lieu après que le collectif de défense de cet ancien ministre ait fait appel du verdict rendu par le tribunal de Sidi M’hamed qui avait condamné Djamel Ould Abbes à 3 ans de prison ferme, assortie d’une amende d’environ 7000 dollars, a indiqué la presse locale.

Cette ancienne autorité algérienne fait l’objet de poursuites, entre autres, pour des affaires de détournement de fonds destinés aux familles victimes du terrorisme. Djamel Ould Abbes a été par ailleurs inculpé pour détournement et gaspillage de fonds publics et abus de pouvoir.

Les importantes enquêtes pour corruption et népotisme initiées à la suite de la démission en avril 2019 de l’ex-chef d’Etat algérien, Abdelaziz Bouteflika, sous la pression du mouvement de protestation populaire Hirak, ont abouti à plusieurs procès toujours en cours. Bon nombre de dignitaires, tant de responsables politiques que de hauts fonctionnaires, de chefs d’entreprises et d’officiers supérieurs, sont jugés dans le cadre de ces procès. Ils font l’objet de poursuites, entre autres, pour corruption et enrichissement illicite.