Le président brésilien Lula reproche à Bolsonaro d’encourager des protestations violentes

Le président élu du Brésil, Luiz Inacio Lula da Silva a traité mardi, le président sortant, Jair Bolsonaro, de « fasciste » et lui a reproché d’encourager des protestations brutales comme celles qui ont eu lieu dans la soirée de lundi à Brasilia. 

« Il ne reconnaît toujours pas sa défaite, il continue à encourager les fascistes qui sont mobilisés dans la rue », a estimé Lula lors d’un point de presse. « Il suit le script de tous les (leaders) fascistes », a poursuivi l’icône de la gauche brésilienne, citant des mouvements extrémistes en Espagne, en France, en Hongrie, en Italie et aux Etats-Unis.

Lundi soir, des partisans du dirigeant d’extrême droite ont incendié des véhicules et ont essayé d’envahir le siège de la Police fédérale à la suite de l’interpellation d’un des leurs. 

Les agents de police ont fait usage de gaz lacrymogènes et de balles en caoutchouc pour disperser les militants, dont certains ont répliqué par des jets de pierres. 

Les protestataires souhaitaient obtenir par la force la libération d’un militant pro-Bolsonaro qui se présente comme étant cacique indigène et qui a été placé en détention provisoire pour une période de dix jours.