Avortement : le souverain prend les devants

Comme pour la Moudawana, le roi Mohammed VI a décidé de prendre les devants pour apporter des réponses à des problèmes réels qui se posent à la société, en l’occurrence la question de l’avortement clandestin.

avortetmentEn sa qualité d’Amir Al Mouminine, le souverain a chargé le ministre de la Justice et des libertés et le ministre des Habous et des affaires islamiques, ainsi que le président du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) de mener de larges consultations avec toutes les parties concernées avant de lui soumettre des propositions.

Les concertations doivent toutefois être menées dans le respect des préceptes islamiques, en tirant avantage des bienfaits de l’Ijtihad, de la bonne interprétation des textes du Fiqh et en s’inscrivant en harmonie avec l’évolution de la société marocaine, ses aspirations et les exigences de son unité et de sa cohésion.

Dans un pays où le nombre d’interruptions de grossesse secrètes ne cesse de prendre de l’ampleur, une réglementation de l’avortement devient indispensable. Mustapha Ramid, Ahmed Toufiq et Driss El Yazami ont donc un mois devant eux pour présenter leurs propositions au souverain.