La justice de l’Etat de New York a entamé mercredi une enquête préliminaire sur les « inventions stupéfiantes » de George Santos, un parlementaire républicain récemment élu au Congrès américain qui a avoué avoir menti sans scrupules sur son CV et qui est poussé à se retirer.
Cette personnalité politique, qui a raflé un siège aux démocrates lors des législatives du 8 novembre dernier pour la circonscription du comté de Nassau (une portion de Long Island à l’est de la ville de New York), a reconnu lundi avoir « embelli son CV ».
« Les nombreuses inventions et incohérences liées au parlementaire élu (George) Santos sont tout simplement stupéfiantes », a estimé, par le biais d’un communiqué diffusé par les médias new-yorkais, la procureure pour le district de Nassau, Anne Donnelly. Cette dernière a soutenu dans la foulée que « les habitants de Nassau et d’autres régions de la troisième circonscription doivent jouir d’un représentant honnête et responsable au Congrès » à Washington.
George Santos a déclaré n’avoir jamais presté pour les grandes banques américains Goldman Sachs ou Citigroup, ni être lauréat de la New York University (NYU), contrairement à ses précédents propos. Il a néanmoins fermement rejeté l’idée d’abandonner son siège de représentant qu’il est censé occuper dès le 3 janvier prochain.
Nombre de démocrates ont demandé au leader de l’opposition républicaine, Kevin McCarthy, d’organiser un vote visant à exclure George Santos au cas où ce dernier refuser de rendre le tablier.