Greta Thunberg a été arrêtée puis libérée mardi par les forces de l’ordre après une manifestation contre l’extension d’une mine de charbon à Erkelenz, dans l’ouest du territoire allemand.
Sur des photos, l’activiste écologiste suédoise, habillée tout en noir, apparaît tenue par des agents de police puis portée par eux au cours de son évacuation. « Ils ont été transportés en bus hors de la zone dangereuse », leur identité a été contrôlée, ensuite ils ont été libérés, a confié à la presse un porte-parole de la police locale, mentionnant que tout cela s’était étendu sur « plusieurs heures ».
Greta Thunberg est arrivée outre-Rhin depuis quelques jours pour appuyer les opposants à l’élargissement de la plus grande mine à ciel ouvert d’Allemagne, dans le bassin rhénan, qui doit, à l’avenir, engloutir un village abandonné nommé Lützerath. Cette bourgade occupée par les militants écologistes qui voulaient empêcher sa destruction a été évacuée par les forces de l’ordre, qui en ont sorti des centaines d’activistes ayant trouvé refuge dans des arbres et des fermes abandonnées.
Nonobstant la fin de l’intervention policière, qui a nécessité quelques jours, les opposants sont loin d’être découragés. Ils avaient organisé samedi dernier un rassemblement à laquelle ont pris part 15 000 personnes venues de toute l’Allemagne. Des dizaines de blessés ont été déplorés après des heurts entre les participants et la police. Les protestations ont continué mardi avec des occupations des lignes ferroviaires et des blocages de routes et de bâtiments, entre autres dans l’ouest du territoire allemand.