La Belgique et l’Allemagne boostent leur coopération énergétique

Au terme de leur premier sommet énergétique bilatéral, la Belgique et l’Allemagne ont prévu mardi d’interconnecter leurs réseaux d’hydrogène, de doubler le transit de gaz vers le territoire allemand et d’initier une étude pour la mise en place d’une deuxième interconnexion électrique.

Le chef du gouvernement belge, Alexander De Croo a reçu son homologue allemand Olaf Scholz mardi à Zeebruges, une localité abritant le plus vaste complexe de terminaux de gaz naturel liquéfié (GNL) du continent européen, afin de parler de la coopération énergétique entre les deux pays.

Avant le conflit armé en Ukraine, l’Allemagne était fortement dépendante du gaz russe, contrairement à la Belgique, qui ne s’approvisionnait que très peu en gaz russe (6,6 % de son approvisionnement en 2020).

En raison de cette guerre, les exportations gazières de Belgique vers l’Allemagne ont considérablement augmenté, ce qui a contribué à suppléer aux volumes de cette source d’énergie autrefois importés de Russie à travers le gazoduc Nord Stream 1.

Par ailleurs, jusqu’il y a peu, l’Allemagne était dépourvue d’infrastructures pour importer du GNL. A présent, ce pays construit des terminaux flottants pour le GNL et entend augmenter sa capacité de stockage. Néanmoins, l’Allemagne dépendra encore des importations de GNL durant une certaine période et insiste donc pour augmenter les importations à travers la Belgique.