Après les protestations du 27 janvier dernier, près de 600 pompiers belges en provenance de Flandre, de Wallonie et de Bruxelles ont encore battu ce mardi, le pavé dans les artères de la capitale belge afin de réclamer une revalorisation de leurs émoluments, tout en déplorant le sous-effectif des ressources humaines.
Compte-tenu de la pénibilité de leur travail, les contestataires militent également pour le droit d’aller en retraite avant l’âge de 67 ans ainsi que pour des mesures convenables pour les fins de carrière.
Les ministres belges de l’Intérieur, Annelies Verlinden, et de la Santé, Franck Vandenbrouck, ont reçu les manifestants, mais ceux-ci n’ont pas décroché de mesures concrètes de la part de ces responsables politiques. Néanmoins, un dialogue a pu commencer entre les deux parties dans l’optique d’aboutir à un terrain d’entente suite aux revendications.
« Les discussions sont ouvertes et les rendez-vous sont pris, donc c’est déjà une avancée », a confié mardi aux médias Julie Happaerts, secrétaire permanente du syndicat CSC SP pompiers.
Rappelons que le 27 janvier dernier, une centaine de pompiers de Bruxelles, appuyés par leurs collègues provenant de Charleroi, de Wallonie picarde, du Brabant Wallon et de Flandre, ont protesté dans la capitale belge en condamnant le manque de sécurité et de protection dont ils étaient victimes dans l’exercice de leur profession.