Une injustice vient d’être levée en permettant à des centaines de milliers d’étudiants de disposer d’une couverture médicale, dont le texte de loi vient d’être adopté par le gouvernement.
Qu’ils soient inscrits dans l’enseignement public ou privé, les étudiants de l’enseignement supérieur ainsi que ceux de la formation professionnelle titulaires du baccalauréat, sont concernés par cette assurance médicale de base. Les étudiants étrangers bénéficieront également de cette couverture tant attendue.
La couverture médicale est valable jusqu’à l’âge de 26 ans, y compris pour les étudiants mariés, à condition toutefois de ne pas bénéficier d’une autre assurance médicale. Quelque 250.000 étudiants sur un total de 700.000 seront concernés par cette mesure. Les autres étudiants sont déjà couverts soit par le Régime d’Assurance Médicale (Ramed) soit par un autre régime ou assurance médicale.
Ainsi, au terme du projet de loi présenté par Lahoussine Louardi, le ministre de la santé publique, et adopté jeudi en Conseil de gouvernement, les étudiants feront leur prochaine rentrée universitaire dans des conditions plus favorables. Surtout ceux qui risquent de tomber malades soudainement ou qui ont des problèmes de santé chroniques.
Une couverture des frais de santé qui est d’autant plus pertinente que l’écrasante majorité des étudiants est issue de familles modestes ou aux ressources limitées.
Côté organisme, la gestion de la couverture sera confiée à la CNOPS qui offrira aux étudiants les mêmes prestations assurées par l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO). Et avec cet élargissement de la couverture médicale aux étudiants, une nouvelle étape est franchie dans le chantier de généralisation de l’assurance médicale à toutes les catégories de la population.
Car, si aujourd’hui un peu plus de la moitié de la population, soit 17,4 millions de Marocains bénéficient de la couverture médicale de base, les travailleurs indépendants attendent toujours d’en bénéficier aussi.