L’Egypte a accueilli dimanche des délégués israéliens, palestiniens, américains et jordaniens pour essayer de ramener le calme après la récente montée des violences en Cisjordanie occupée, a annoncé la diplomatie égyptienne.
Rappelons qu’en fin février dernier dans la ville jordanienne d’Aqaba, des dirigeants israéliens et palestiniens s’étaient engagés à travailler en faveur d’une «désescalade», alors que depuis début 2023, 86 Palestiniens, 13 citoyens israéliens et une ressortissante ukrainienne ont trouvés dans des affrontements entre les soldats israéliens et des Palestiniens, d’après certaines sources de presse.
L’Organisation de libération de la Palestine (OLP), qui fédère diverses factions palestiniennes, mais pas le mouvement Hamas de la bande de Gaza, prend part aux discussions avec Israël, dirigé depuis décembre dernier par l’un des gouvernements les plus à droite de l’histoire de l’Etat hébreu, provoquant de vives critiques dans les territoires palestiniens occupés.
Selon Moussa Abou Marzouk, haut cadre du Hamas à Gaza, ce mouvement «a fait le choix de l’escalade de la résistance contre l’occupation » et « s’oppose au sommet de Charm el-Cheikh comme à tous les sommets qui visent à calmer la situation».
« L’ennemi sioniste utilise ces sommets pour mener plus d’attaques », ont mentionné dans un communiqué le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP, gauche) et le Jihad islamique.