De l’avis de nombre d’observateurs, le chef d’Etat brésilien Luiz Inacio Lula da Silva affiche un bilan mitigé pour les 100 premiers jours de son troisième mandat présidentiel..
Agé de 77 ans, Lula qui a repris les commandes du pays 13 ans après avoir quitté le pouvoir, s’est rapidement penché sur des questions majeures à l’instar de la relance de programmes sociaux, des discriminations raciales, des droits des indigènes et de la normalisation des rapports diplomatiques après l’isolement de son pays sous son prédécesseur, Jair Bolsonaro. Toutefois, cela a été terni par des propos à l’emporte-pièce et un conflit avec la banque centrale, qui n’a fait qu’attiser la méfiance des milieux d’affaires.
D’après un sondage de l’institut Datafolha publié trois mois après son investiture, le dirigeant brésilien obtient 38 % d’opinions favorables, soit beaucoup moins qu’à l’entame de ses deux précédents mandats présidentiels (43 % en 2003 et 48 % en 2007).
Toutefois, Lula fait beaucoup mieux que son prédécesseur : au bout de trois mois à la magistrature suprême, Jair Bolsonaro était à 32 % d’opinions favorables.
Il sied néanmoins de signaler que le taux de rejet est quasiment au même niveau pour les deux, soient 29 % pour l’icône de la gauche contre 30 % pour l’ex-président d’extrême-droite.