Un nouveau bilan des victimes de l’incendie qui s’est déclaré la veille dans un hôpital à Pékin fait état d’au moins 29 morts dont 16 femmes et 13 hommes, a annoncé, le maire adjoint du district de Fengtai, Li Zongrong, mercredi lors d’une conférence de presse, précisant que la police chinoise a procédé à l’arrestation de douze personnes.
Selon les médias locaux, l’alerte sur un départ de feu à l’hôpital Changfeng, dans l’ouest de Pékin, à environ 25 minutes en voiture de la place Tian’anmen, a été donnée hier mardi peu avant 13h00 heure locale (05h00 GMT) et le sinistre a été éteint une demi-heure plus tard.
Selon la télévision d’Etat CCTV, sur les 29 victimes, 26 étaient des patients, deux des employés de l’hôpital et un autre était un proche d’un patient. Les 78 patients encore dans l’établissement ont été déplacés dans l’aile ouest. Les 39 blessés de l’incendie étaient toujours hospitalisés ce matin selon les autorités municipales.
Selon une enquête préliminaire citée par la télévision d’Etat CCTV, l’incendie aurait été déclenché par «des étincelles générées lors de travaux de rénovation interne» et qui «ont enflammé les substances volatiles de la peinture inflammable sur le site».
La police municipale a pour sa part annoncé l’arrestation de douze personnes, dont le directeur de l’hôpital et des employés de l’entreprise chargée des travaux de rénovation dans le bâtiment.
Cet incendie est l’une des pires catastrophes survenues dans la capitale depuis plus d’une vingtaine d’années, même si les incendies mortels sont assez courants en Chine, en raison de normes de sécurité insuffisantes et de la corruption chez les responsables chargés de les appliquer, mais ils sont plus rares à Pékin.