L’Arabie saoudite, qui est l’un des membres les plus influents de l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP), a décidé dimanche de procéder à une réduction supplémentaire de sa production pétrolière dans l’objectif de faire remonter les cours du brut qui affichent ces derniers mois, une régression.
Cette coupe volontaire à hauteur d’un million de barils par jour va s’appliquer à partir du prochain mois de juillet et «pourra être étendue», a fait savoir le ministre saoudien de l’énergie, Abdelaziz ben Salmane lors d’un point de presse, au terme d’une rencontre à Vienne des 13 membres de l’OPEP et de leurs dix alliés conduits par la Russie.
Le ministre saoudien s’est réjoui devant les médias, de n’avoir pas fait tarder «le suspense» pour annoncer cette décision qu’il considère comme une «gâterie saoudienne», une «cerise sur le gâteau» afin de «ramener la stabilité sur un marché» pétrolier très volatil.
En outre, les coupes instaurées en début mai par neuf pays, parmi lesquels l’Arabie saoudite et la Russie, pour un total de 1,6 million de barils par jour, « sont étendues jusqu’à fin juin 2024 », a confié à la presse le vice-premier ministre russe, Alexander Novak.
Les discussions se sont étendues sur plusieurs heures, certains médias spécialisés ayant fait état de désaccords entre les 23 participants, qui représentent 60 % de la production mondiale de pétrole.