La fermeture des magasins Wilko au Royaume-Uni suivie d’une vague de licenciements

Les magasins Wilko, qui vendaient notamment de la quincaillerie, de la décoration intérieure et des produits ménagers sur le marché britannique, vont fermer, entrainant le licenciement de plus de 10.000 salariés. 

Le cabinet de conseil PwC, qui administre la faillite, a annoncé hier lundi 9.100 licenciements supplémentaires, s’ajoutant à plus de 1.600 emplois dont la suppression a été déjà annoncée au cours des dernières semaines, sans compter les départs volontaires des employés qui ont décidé de quitter l’entreprise sans attendre. Au final, c’est la quasi-totalité des 12.500 emplois que comptait l’enseigne avant sa faillite, qui vont quitter le navire en naufrage. 

Dans un communiqué, PwC explique avoir « exploré toutes les possibilités de sauver l’entreprise » mais qu’il est devenu clair qu’il n’y a aucune partie notable des opérations de Wilko qui peut l’être dans sa forme actuelle ». 

Un peu plus tôt ce lundi, le syndicat GMB qui représentait plusieurs milliers d’employés du groupe avait déjà affirmé que les administrateurs de la faillite l’avaient notifié de la fermeture imminente de tous les magasins restants et de la vague massive de licenciements à venir, alors que l’investisseur Doug Putman, propriétaire des magasins de musique HMW, venait d’annoncer qu’il jetait l’éponge dans sa tentative de reprise de plusieurs centaines de magasins Wilko. 

Un concurrent de Wilko, B&M, a repris jusqu’à 51 magasins, sans toutefois préciser combien d’employés garderont leurs postes. Mais ils vont fermer eux aussi sous leur forme actuelle et rouvrir sous l’enseigne de B&M. 

Créé sous la forme d’un magasin de quincaillerie dans les années 1930 à Leicester, au centre du pays, avant de s’étendre rapidement à travers le Royaume-Uni tout en élargissant son éventail de produits, Wilko avait déposé le bilan début août, frappé par la crise du coût de la vie et l’inflation en Grande-Bretagne. L’enseigne comptait avant sa faillite quelque 400 sites.