La Première ministre italienne Giorgia Meloni a appelé mercredi l’ONU à lancer « une guerre sans merci » contre les passeurs de migrants, à la suite d’une arrivée massive de clandestins sur l’île de Lampedusa.
Prenant la parole à la tribune de l’Assemblée générale des Nations Unies, la présidente du Conseil italien, qui dirige une coalition de droite et d’extrême-droite, a affirmé que son pays était disposé à fournir des efforts contre «les marchands d’esclaves du troisième millénaire».
«Une organisation comme celle-ci qui affirme dans son document fondateur sa foi dans la dignité et la valeur des êtres humains peut-elle détourner les yeux de cette tragédie ? », s’est-elle interrogée.
«Je pense qu’il est du devoir de cette organisation de rejeter toute approche hypocrite de cette question et de lancer une guerre sans merci contre les trafiquants d’êtres humains», a-t-il martelé, ajoutant que «dans ce but, nous devons travailler ensemble à tous les niveaux».
L’île italienne de Lampedusa, située à une distance de moins de 150 kilomètres des côtes tunisiennes, constitue l’un des premiers points de transit pour les migrants qui traversent la Méditerranée dans l’objectif de gagner le continent européen.
Entre lundi et mercredi de la semaine dernière, près de 8.500 clandestins y ont débarqué à bord de 199 embarcations, d’après l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM).