L‘augmentation à partir du 1er septembre, du salaire minimum agricole garanti (SMAG) et du salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) de 5%, approuvée par le gouvernement, jeudi, concrétise les engagements du dialogue social, a affirmé Younes Sekkouri, le ministre de l’Inclusion économique, de la petite entreprise, de l’emploi et des compétences.
Cette augmentation s’inscrit dans le cadre de l’exécution des engagements pour l’amélioration du pouvoir d’achat dans le secteur privé et contenus dans l’accord tripartite signé le 30 avril 2022 entre le gouvernement, les syndicats et les organisations professionnelles patronales, a rappelé le ministre.
Dans les secteurs non agricoles, comme le commerce, l’industrie et les services, le salaire minimum passera à 3.120 dirhams, tandis que le salaire minimum pour le secteur agricole se situera à 2.303 dirhams, a précisé Younes Sekkouri.
Pour lui, les opérations d’inspection menées par le ministère de tutelle révèlent que « les entreprises respectent, globalement, l’application du salaire minimum ». Dans ce sens, le ministre a indiqué que certains salariés n’avaient pas reçu le salaire minimum, du fait qu’ils n’ont pas achevé 30 jours de travail.
D’après lui, le nombre de salariés dont le salaire n’a pas atteint le salaire minimum s’est établi à 1,4 million personnes à fin juillet de cette année, soit 39% du nombre total des travailleurs déclarés dans le secteur formel.
De même, M. Sekkouri a assuré que son département veille à vérifier que les salariés travaillent tous les jours du mois et à contrôler les jours de travail déclarés, afin que leurs salaires soient conformes au salaire minimum fixé par le ministère.