Guerre entre Israël et le Hamas : L’Iran menace l’Etat hébreu d’une « action préventive » imminente

La République islamique d’Iran, qui s’était félicité de l’attaque terroriste du Hamas sur l’Etat hébreu le 7 octobre dernier, a averti ce dernier hier lundi d’une possible « action préventive » à son encontre « dans les prochaines heures », alors que l’arme israélienne s’apprête à déclencher une offensive terrestre sur la bande de Gaza. 

Faisant référence à sa rencontre avec le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah samedi, le ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian a déclaré à la télévision d’Etat que « la possibilité d’une action préventive de l’axe de la résistance est attendue dans les prochaines heures ». 

L’Iranien avait affirmé lundi que cet « axe de la résistance », vu comme un regroupement des Etats et organisations ennemis d’Israël et des Occidentaux, ne permettrait pas à l’Etat hébreu « de faire ce qu’il veut à Gaza ». Le même lundi, le président iranien Ebrahim Raissi avait averti que le temps était compté pour parvenir à une solution politique, et a mis en garde contre l’extension de la guerre entre Israël et le Hamas à d’autres fronts. 

Israël a déclaré la guerre contre le mouvement palestinien Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, qui a lancé le 7 octobre une attaque meurtrière sans précédent sur le sol israélien ayant fait plus de 1 400 morts, en majorité des civils, selon l’armée israélienne. 

Israël a riposté en pilonnant sans relâche la bande de Gaza, faisant au moins 2 750 morts, principalement des civils, selon les autorités locales, et se prépare à une invasion terrestre de l’enclave. 

L’Iran, qui a applaudi l’attaque du Hamas, tout en précisant qu’il n’était pas impliqué dedans, a averti à plusieurs reprises qu’une invasion terrestre de la bande de Gaza entraînerait une riposte sur d’autres fronts, ce qui fait craindre un embrasement régional. 

Et ces derniers jours, les affrontements se sont multipliés à la frontière avec le Liban entre le Hezbollah et Israël. Ils ont fait une dizaine de morts côté libanais, en majorité des combattants, mais aussi un journaliste de Reuters et deux civils. Côté israélien, au moins deux personnes ont été tuées.