Le partenariat « d’exception » qu’entretient la France avec le Maroc a franchi un grand pas en avant avec la visite d’«amitié et de travail» que le Président français, François Hollande vient d’effectuer ce week-end à Tanger au nord du Maroc, à l’invitation du Roi Mohammed VI.
A son arrivée samedi en début d’après-midi dans la capitale du Détroit, Hollande a d’emblée assuré qu’il voulait « que la France et le Maroc puissent entrer dans une nouvelle phase de partenariat » pour un avenir qu’il souhaite « extrêmement fécond ».
Durant son deuxième déplacement officiel dans le Royaume après celui de mai dernier, le président français a eu d’importants entretiens avec le souverain.
Hollande qui est accompagné de cinq ministres et de plusieurs chefs d’entreprises, a également rencontré samedi le chef du gouvernement, Abdelilalh Benkirane et les présidents des deux Chambres du parlement, Rachid Talbi Alami et Mohamed Cheikh Biadillah.
Ces entretiens ont porté sur la coopération bilatérale dans les domaines sécuritaire et de la lutte contre le terrorisme et le radicalisme religieux ainsi que sur les derniers développements de la situation au Moyen et proche Orient.
La coopération économique s’est taillée la part de lion dans ces discussions avec à l’agenda la visite de nombre de projets, dont le port Tanger-Med.
Au second jour de sa visite, le président français et le souverain marocain ont inauguré le centre de maintenance des rames de la future ligne TGV Tanger-Casablanca que le Maroc a acheté en France.
Ils ont aussi donné le coup d’envoi aux travaux de construction de l’Institut de formation aux métiers des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (IFMEREE) pour un investissement de 95 millions de dirhams (environ 8,5 millions d’Euros).
Les deux chefs d’Etat ont par ailleurs présidé, la cérémonie de lancement de ”l’Appel de Tanger, pour une action solidaire et forte en faveur du Climat”, et ce à l’occasion de l’organisation de la COP21 fin 2015 à Paris, et de la COP22 en 2016 à Marrakech (sud du Maroc).
Le président français a profité de son second déplacement au Maroc pour sceller la réconciliation entre les deux pays après la crise diplomatique qui a brouillé leurs relations pendant un an de février 2014 à janvier 2015, suite au dépôt de plaintes en France pour « torture », visant le patron du contre-espionnage marocain, Abdellatif Hammouchi.
A Paris, on considère maintenant que « la page est tournée » et que les deux pays sont « dans la reprise d’une relation très dense ».
Le partenariat franco-marocain franchit un grand pas en avant
