Ouverture du poste-frontière entre l’Egypte et la bande de Gaza pour des raisons d’aide humanitaire

Le poste-frontière entre l’Egypte et la bande de Gaza s’est ouvert samedi dernier afin d’acheminer de l’aide humanitaire sur le sol palestinien attaqué. C’est la première fois qu’Israël autorisait cette opération depuis la survenue de la sanglante attaque du Hamas il y a environ deux semaines.

Les 2,3 millions de Gazaouis, dont la moitié ont fui leurs domiciles, rationnent les aliments et boivent de l’eau impropre à la consommation. Les centres hospitaliers se sont déclarés à court de fournitures médicales et de carburant pour les groupes électrogènes d’urgence en cas de panne d’électricité. L’Etat hébreu, pour sa part, poursuit ses raids visant la bande de Gaza alors que les militants palestiniens continuent de tirer des roquettes vers Israël. Le système de santé de Gaza est « sur le point de s’effondrer », a alerté, de son côté, Médecins Sans Frontières (MSF).

On craint de plus en plus une attaque terrestre qui, d’après la partie israélienne, aurait pour but d’éradiquer le Hamas. Le chef du gouvernement israélien, Benyamin Netanyahu, a convoqué son cabinet samedi dans la soirée afin d’échanger sur l’offensive attendue, a rapporté la presse locale. Le porte-parole militaire israélien, le contre-amiral, Daniel Hagari, a fait savoir que le pays comptait intensifier ses raids aériens dès samedi dernier en perspective de préparer l’étape suivante du conflit armé.