Le chercheur algéro-canadien Raouf Farrah va être immédiatement libéré après une réduction de sa peine

La justice algérienne a diminué jeudi de deux ans ferme à vingt mois, dont huit ferme, les peines de réclusion prononcées à l’encontre du journaliste, Mustapha Bendjama et du chercheur algéro-canadien, Raouf Farrah qui va être libéré sur le champ après le jugement rendu par la Cour d’appel de Constantine, a fait savoir son avocat, Kouceila Zerguine.

«Raouf sera libéré à l’instant même », a confié à la presse Me Zerguine, ajoutant que Bendjama, qui a « une autre affaire en cours », sera fixé sur son sort, d’ici au 31 octobre. 

L’avocat a affirmé que, pour les deux co-accusés, détenus depuis huit mois, il y avait eu en appel ayant abouti à une «modification des peines prononcées à huit mois ferme et douze mois avec sursis ».

Toutefois, l’avocat de Raouf Farrah a annoncé le dépôt d’un «pourvoi en cassation» dans l’objectif de « prouver l’innocence » de son client. D’après lui, ce dernier peut « sortir d’Algérie le plus normalement du monde dès jeudi » et retourner sur le sol tunisien, où « il vit depuis quatre ans » avec sa conjointe canadienne et leur fille âgée de 4 ans.

Rappelons que Raouf Farrah et Mustapha Bendjama avaient été jugés coupables de « publication d’informations et de documents dont le contenu est classé partiellement ou intégralement secret, sur un réseau électronique ou d’autres moyens technologiques de médias ».