Huit vice-présidents de la compagnie pétrolière algérienne «Sonatrach» qui avaient été nommés en mars 2020 par l’ex-patron du géant pétrolier algérien, lui-même limogé le mois dernier, viennent d’être remerciés par le biais d’un décret présidentiel rendu public le dimanche 5 novembre.
L’éviction concerne les vice-présidents Fethi Arabi, en charge du business développement et du marketing, Madjid Benarab, en charge des finances, Batouche Boutouba, en charge de l’activité raffinage et pétrochimie, Nasr-Eddine Fatouhi, en charge de l’activité de liquéfaction du gaz naturel et séparation, Amine Melaika, en charge de l’activité transport des hydrocarbures par canalisation, Fatiha Neffah, en charge de la commercialisation des hydrocarbures, Mohamed Slimani, en charge de l’activité exploration et production et Rachid Zerdani, en charge de la stratégie, de la planification et de l’économie.
Excepté Madjid Benarab, les sept autres vice-présidents ont été nommés en mars 2020 par l’ancien PDG de Sonatrach, Toufik Hakkar, lui-même nommé un mois plus tôt. C’est donc tout l’encadrement qu’il a mis en place qui est en train d’être démantelé.
Il sied de signaler que l’éviction de Toufik Hakkar faisait l’objet de rumeurs plusieurs semaines avant l’officialisation de son licenciement. Selon certaines indiscrétions, il aurait été lâché par la présidence algérienne et ferait l’objet d’investigations de la part des services de sécurité, pour son implication présumée dans des affaires de malversation.