Paris : Tahar Ben Jelloun présente son « Dictionnaire amoureux du Maroc »

L’écrivain Tahar Ben Jelloun a présenté, mercredi soir dans la Chancellerie du Maroc à Paris, en présence de plusieurs intellectuels marocains et français, son « Dictionnaire amoureux du Maroc », un livre qui est pour lui « le portrait d’un Maroc personnel, profond et intérieur ».

L’ouvrage est un « voyage alphabétique intime » au cœur du Maroc, « le plus beau pays du monde », d’après son auteur, qui l’a ponctué de rencontres, de souvenirs, d’anecdotes et de réflexions.

« Ce livre est le portrait d’un Maroc personnel, profond et intérieur, celui que je porte en moi depuis que j’ai ouvert les yeux à Fès. Il raconte ce Maroc dont la beauté a inspiré de nombreux artistes du monde entier », a souligné le Prix Goncourt 1987.

Présent à cette rencontre, organisée dans le cadre des « Mercredis de l’Ambassade », le Conseiller de Sa Majesté le Roi, André Azoulay a salué le travail « merveilleux » de l’écrivain.

« En l’écrivant, j’ai eu en tête les générations futures, afin qu’elles puissent découvrir le Maroc d’autrefois », a également indiqué l’écrivain, qui a tenu durant plus d’une heure et demi l’assistance en haleine, à travers son récit captivant, agrémenté d’anecdotes et de témoignages sur certains lieux et personnalités qui ont marqué sa vie et son enfance au Royaume.

« J’aime mon pays. Plus je voyage dans le monde, plus je l’aime. Chaque fois que je me trouve dans un pays lointain et accueillant, je me pose la question de savoir si je pourrais y vivre. Pas besoin de réfléchir. C’est non », résume ainsi Tahar Ben Jelloun.

« Le Maroc me suit partout où je vais. Je suis sidéré par cette fidélité, par cette présence et ce lien. La diaspora marocaine n’a jamais définitivement réglé son compte à la nostalgie », estime l’auteur qui a quitté l’Hexagone pour s’installer avec sa famille à Tanger entre 2006 et 2010.

Romancier, poète et essayiste, Tahar Ben Jelloun est l’un des écrivains francophones les plus traduits au monde. Il est depuis 2008 membre de la prestigieuse Académie Goncourt, institution qui avait distingué son roman « La nuit sacrée ».