Dans une interview accordée à la chaîne américaine NBC, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu a évoqué hier dimanche, la possibilité d’un accord potentiel visant à libérer des otages retenus par le Hamas dans la bande de Gaza.
Interrogé sur la possibilité d’un accord concernant les femmes, enfants et personnes âgées pris en otages, Benjamin Netanyahu a expliqué que « les choses ont commencé à changer » vers un accord potentiel quand Israël a débuté ses opérations au sol dans la bande de Gaza. Mais le chef du gouvernement israélien estime que moins il s’exprime sur ce sujet, plus il augmente les chances de l’aboutissement à un accord.
Mais sous couvert de l’anonymat, un responsable palestinien à Gaza a confié à l’AFP, que Benjamin Netanyahu était responsable du retard et des obstacles à trouver un accord préliminaire sur la libération de plusieurs otages et prisonniers.
L’armée israélienne estime que quelque 240 personnes ont été emmenées en otages dans la bande de Gaza au cours de l’attaque initiale du Hamas. Selon des médias israéliens, il y a au moins trente mineurs parmi ces captifs, dont des enfants en bas âge.
L’attaque du Hamas a fait environ 1.400 morts du côté israélien, en majorité des civils tué le 7 octobre, et, selon les derniers chiffres officiels israéliens, 42 soldats ont été tués dans la bande de Gaza depuis le début de l’offensive terrestre de l’armée israélienne en territoire palestinien.
Côté palestinien, le ministère de la Santé du Hamas a fait état de plus de 11 000 morts, essentiellement des civils, depuis qu’Israël bombarde sans discontinuer la bande de Gaza.