Le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin a annoncé que les US Forces ont lancé hier dimanche, des frappes aériennes contre deux sites liés à l’Iran sur le sol syrien.
Ce sont les troisièmes frappes américaines en trois semaines contre des sites suspects, menées en réponse aux attaques contre les troupes américaines présentes en Syrie et en Irak.
Les frappes d’hier ont été menées respectivement contre un centre d’entraînement et une résidence protégée près des villes d’Albu Kamal et de Mayadeen, dans l’est de la Syrie, des installations utilisées, selon le Pentagone, par le Corps des Gardiens de la révolution islamique d’Iran et des groupes affiliés à l’Iran.
Mercredi, les Etats-Unis avaient pris pour cible un site de stockage d’armes lié à Téhéran en Syrie. Et le 26 octobre dernier, l’armée américaine avait frappé deux autres installations en Syrie qui, selon elle, étaient utilisées par l’Iran et des organisations affiliées, déclarant qu’elles n’avaient fait aucune victime.
Environ 2.500 militaires américains se trouvent en Irak et 900 en Syrie dans le cadre de la lutte contre le groupe djihadiste Etat islamique. Mais les attaques de groupes pro-iraniens visant l’armée américaine en Syrie et en Irak se sont multipliées, plus de 45 depuis le 17 octobre, dans le contexte de la guerre entre Israël et le Hamas. Celle-ci a commencé après l’attaque surprise de l’organisation islamiste palestinienne le 7 octobre en Israël, qui a fait plus de 1 200 morts selon les autorités israéliennes.
Déjà sous blocus israélien, le territoire palestinien de Gaza, contrôlé par le mouvement palestinien Hamas, est depuis pilonné par Israël avec des frappes qui ont fait plus de 11.100 morts selon le ministère de la Santé du Hamas.
Les Etats-Unis ont rapidement apporté leur soutien militaire à Israël, mais craignent que le conflit ne s’étende à la région, où la riposte israélienne sur Gaza est vivement dénoncée.