La Corée du Sud et l’Arabie saoudite ont dépêchés leurs représentants à Paris, pour décrocher l’organisation de l’Exposition universelle 2030, dont la décision sera annoncée ce mardi 28 novembre, pour départager les deux prétendants.
De nombreuses délégations étrangères et un bon nombre de chefs de diplomaties africaines séjournent dans la capitale française, qui abrite depuis 1931 le siège du Bureau international des expositions, afin de prendre part à ce vote, dont l’enjeu est majeur. En effet, l’Exposition universelle s’étend sur six mois, ce qui occasionne d’importantes retombées économiques dans le secteur culturel mais surtout touristique et hôtelier.
Il y a deux mois, l’Arabie saoudite, avec sa capitale Ryad, semblait avoir remporté le scrutin avant l’heure. Mais c’était sans compter sur l’excellente campagne sud-coréenne pour promouvoir Busan, la deuxième ville du pays.
Afin de séduire les 54 Etats africains, particulièrement courtisés, les autorités saoudiennes se sont engagées à leur distribuer une enveloppe de près de 25 milliards de dollars avant 2030. A l’opposé, la Corée du Sud a opté pour une campagne de terrain dans les capitales du continent noir.
Le vote des 180 pays membres aura lieu dans l’après-midi de ce mardi dans la capitale française, afin de départager Busan, Ryad et Rome, ville italienne sur laquelle les observateurs n’ont pas beaucoup parié en raison d’une campagne moins volontariste que les métropoles concurrentes sud-coréenne et saoudienne.