Si l’année 2015 devrait s’chever par une note positive, marquée par un taux de croissance de 5%, il n’en sera pas de même pour l’année prochaine, le gouvernement prévoyant un modeste 3% dans le projet de loi de finances 2016, bien loin des promesses électorales d’un taux de 5%.
Les priorités du gouvernement demeurent axées sur la consolidation des équilibres macroéconomiques, avec un déficit budgétaire à 3,5% et une inflation à hauteur de 1,7%. De son côté, le déficit ne devrait pas dépasser 24 milliards de dirhams (MMDH), avec des dépenses de l’ordre de 388 MMDH et des recettes de 364 MMDH. Ces prévisions ont été établies sur la base d’un prix du pétrole à 61 dollars le baril et un taux de change de 9,5 dirhams/dollar.
Parallèlement, le gouvernement devrait se mettre sérieusement à la mise en chantier de la régionalisation. Plus de 4 milliards de dirhams seront mobilisés pour les Régions et les collectivités territoriales. Un montant qui devrait être pourvu à égalité par les ressources fiscales et le budget général.
La création de deux Fonds, l’un pour la qualification sociale et le second dédié à la solidarité interrégionale, sont les deux instruments du chantier de mise en œuvre de la régionalisation.