Le gouvernement sud-africain a regretté jeudi la mort de deux de ses militaires depuis le déploiement de forces dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDC) déstabilisé par une insurrection armée.
« Une bombe tirée au mortier a atterri dans l’une des bases du contingent militaire sud-africain et a fait des victimes et des blessés parmi les soldats » des forces armées sud-africaines (SANDF), ont-elles rapporté jeudi matin par le biais d’un communiqué.
« A la suite de ces tirs indirects, la SANDF déplore deux décès et les blessures graves de trois éléments. Les blessés ont été transportés à l’hôpital le plus proche de Goma pour y recevoir des soins médicaux », en référence au chef-lieu de la province congolaise du Nord-Kivu, a poursuivi l’armée sud-africaine.
Ce sont les premiers décès enregistrés au sein des troupes d’Afrique du Sud depuis que cet Etat a commencé à déployer 2 900 militaires dans l’est de la RDC en mi-décembre. Ces militaires y ont été dépêchés dans le cadre d’une force régional d’Afrique australe, comprenant aussi des soldats malawites et tanzaniens, ayant pour objectif d’aider les troupes loyalistes de la RDC à combattre les rebelles du M23 (Mouvement du 23 mars).