La campagne électorale en prévision des législatives anticipées du 10 mars prochain a débuté dimanche au Portugal, dans un contexte de doute sur l’aptitude des partis en lice à faire émerger une majorité à l’issue de huit ans de pouvoir du Parti socialiste.
Alors que ces élections auront lieu dans près de deux semaines, il y a des doutes sur la capacité de la coalition de centre droit, qui est la figure de proue de l’opposition, de déloger les socialistes. Dans le même ordre d’idées, une éventuelle place de la formation d’extrême-droite Chega dans le paysage politique, suscite également des interrogations.
D’après les dernières enquêtes d’opinion, aucune formation politique en lice pour ces législatives ne parviendra à atteindre une majorité absolue, lui permettant de mettre sur pied un gouvernement stable.
Le leader de l’opposition de centre-droit, le nouveau chef du Parti socialiste et le patron du jeune parti d’extrême droite sont les favoris de ce scrutin. Guidé par Pedro Nuno Santo, le Parti socialiste caracole en tête des sondages avec 33,1 % des intentions de vote, talonné par la coalition de centre-droit de Luis Montenegro (27,7 %) et le parti Chega (16,4 %).
Les questions relatives aux salaires, à la fiscalité et au logement sont primordiales dans les programmes électoraux des principales formations politiques en lice pour ces élections législatives alors que la hausse des prix, l’inflation et la crise de logement battent leur plein dans le pays.