L’Arabie saoudite compte construire un vaste parc d’attraction en plein désert sans dévoiler son impact environnemental

Le gouvernement saoudien a annoncé vendredi dernier, la construction d’un vaste parc d’attraction autour de l’univers de « Dragon Ball », sans pour autant préciser l’impact environnemental qu’aurait un tel projet en plein désert.

L’annonce de ce gigantesque projet intervient trois semaines après le décès d’Akira Toriyama, le créateur du célèbre manga japonais. Ce parc à thème devrait s’étendre sur 500.000 m2 environ et se scinder en sept zones distinctes, en référence aux emblématiques sept boules de cristal du dessin animé. 

La date d’ouverture du futur parc n’a pas été divulguée, tout comme le coût de ce projet et surtout, l’étendue de son empreinte carbone. Les autorités saoudiennes se sont contentées d’affirmer que, pour se conformer à leur objectif « zéro émission nette » en 2060, le projet veillera à « respecter pleinement les politiques de durabilité environnementale de l’Arabie saoudite » et à suivre « les meilleures pratiques en matière de développement durable ».

« On peut se permettre d’émettre des doutes sur le respect des objectifs climatiques affichés par l’Arabie saoudite lorsque l’on voit le lancement d’un tel chantier », a estimé Ana Missirliu, spécialiste en politique climatique du Moyen-Orient au sein du think tank New Climate Institute. 

Pour preuve, sur le site web du projet, l’origine du courant électrique qui alimentera le site n’est pas précisée, de même que le volume de ses besoins en eau.