Le chef de la diplomatie thaïlandaise, Parnpree Bahiddha-Nukara, a affirmé ce mardi, que son pays était disposé à accueillir 100.000 réfugiés de nationalité birmane, alors que les affrontements se poursuivent entre les forces armées birmanes et leurs opposants pour le contrôle d’une localité frontalière stratégique de la Birmanie.
La Birmanie qui partage 2.400 kilomètres de frontières avec la Thaïlande, connait une instabilité depuis le putsch militaire ayant évincé en 2021, le gouvernement démocratiquement élu.
Au cours de ces derniers mois, la guerre civile en Birmanie s’est intensifiée et des troupes opposées à l’armée régulière ont gagné du terrain dans diverses régions.
Durant le week-end, la presse locale a fait état de heurts intenses entre les forces armées birmanes et des groupes anti-junte non loin de Myawaddy, une ville birmane séparée par une rivière de la localité thaïlandaise de Mae Sot.
A propos, le long de la frontière entre la Thaïlande et le Myanmar, des affrontements surviennent par moments et des ressortissants birmans trouvent refuge, par dizaines, sur le sol thaïlandais avant de retourner dans leur pays quand il y a accalmie.
« Nous nous sommes préparés depuis un certain temps et nous pouvons accueillir temporairement environ 100.000 personnes dans la zone de sécurité thaïlandaise », a assuré le ministre thaïlandais des Affaires étrangères.
Bien qu’il n’y ait pas d’«évacuation massive» à l’heure actuelle, des individus traversent la frontière, a-t-il confié aux médias, précisant que la frontière avec la Birmanie demeurait ouverte et que les échanges commerciaux continuaient à Mae Sot et à Myawaddy.