L’ancien chef d’Etat américain, Donald Trump a amplifié ses accusations d’instrumentalisation de la justice par le gouvernement Biden en l’assimilant à la Gestapo, la police politique de l’Allemagne nazie, ont affirmé dimanche certaines sources de presse.
Ces allégations ont été condamnées par la présidence américaine et l’équipe de campagne électorale du président sortant, Joe Biden.
«A l’inverse de faire écho à la rhétorique consternante des fascistes, de déjeuner avec des néo-nazis et d’alimenter des théories conspirationnistes démystifiées qui ont coûté la vie à de braves officiers de la police, le président Biden rassemble le peuple américain autour de nos valeurs démocratiques et communes et de l’Etat de droit», a déclaré le porte-parole de la Maison Blanche, Andrew Bates.
Avant cela, l’équipe de campagne du président Biden avait déploré dans un communiqué, les propos du milliardaire républicain en affirmant que «la campagne de Trump tourne seulement autour de lui, de sa fureur, de sa vengeance et de ses mensonges ».
S’adressant à plusieurs cadres et donateurs républicains, Donald Trump, qui est candidat à la présidentielle de novembre prochain, a reproché samedi au camp démocrate de « diriger une administration de Gestapo » et s’en est encore pris aux procureurs qui instruisent les affaires contre lui, d’après les propos rapportés par des organes de la presse locale.