En Iran, les cérémonies funèbres débutent à Tabriz en hommage au président Raïssi

Ce mardi 21 mai, les cérémonies de deuil ont débuté dans la province de l’Azerbaïdjan oriental en Iran en l’honneur du défunt président Ebrahim Raïssi, décédé dimanche dans un accident d’hélicoptère. Des dizaines de milliers d’Iraniens se sont rassemblés à Tabriz, chef-lieu de la province où le crash a eu lieu, pour rendre hommage au président et aux sept autres victimes. La foule, arborant des drapeaux et des portraits du chef d’État décédé, a assisté au passage des huit cercueils couverts du drapeau iranien à travers la ville.

Le deuil national de cinq jours décrété par l’Iran se poursuivra avec les funérailles d’Ebrahim Raïssi à Qom, puis une cérémonie d’adieu dirigée par l’ayatollah Ali Khamenei à Téhéran. Une grande procession est prévue le jour férié du mercredi 22 mai, suivie par le transfert de la dépouille à la province du Khorasan du Sud, puis à Machhad pour l’enterrement.

Dans un discours inaugural, le ministre de l’Intérieur Ahmad Vahidi a rendu hommage aux victimes, les qualifiant de « martyrs », et a exprimé l’engagement du gouvernement à suivre leur exemple.

Ebrahim Raïssi, président depuis 2021, est décédé lors d’un accident d’hélicoptère alors qu’il se rendait à Tabriz pour une cérémonie officielle. Une enquête sur les causes de l’accident a été ordonnée, alors que les opérations de recherche et de sauvetage ont été compliquées par les conditions météorologiques difficiles. Parmi les huit personnes à bord de l’hélicoptère se trouvaient également le ministre des Affaires étrangères et le gouverneur de la province.

Le guide suprême Ali Khamenei a désigné le vice-président Mohammad Mokhber comme président par intérim. Les élections présidentielles sont prévues pour le 28 juin, avec Ali Bagheri nommé ministre des Affaires étrangères par intérim.

Raïssi, un ultraconservateur, était considéré comme un favori pour succéder à Khamenei. Durant son mandat présidentiel, il a fait face à des défis tels que des mouvements de protestation, une crise économique et des tensions accrues avec Israël.

Le Hamas palestinien, le Hezbollah libanais et la Syrie, tous alliés de la République islamique et se revendiquant de l’axe de la résistance contre Israël, ont présenté leurs condoléances au président défunt.