Les services de douane belges ont saisi, en l’intervalle d’une semaine, plus de 55 millions de cigarettes fabriquées illicitement en Belgique, en partie grâce à la coordination avec les autorités britanniques, le Royaume-Uni constituant un des marchés de destination majeurs de ces cigarettes, ont annoncé mercredi, les services douaniers belges.
Ces derniers coups de filet portent à 156 millions de cigarettes de contrefaçon le total saisi jusqu’à présent depuis le début de 2024, contre 317 millions sur tout l’année 2023, a confié à la presse Florence Angelici, porte-parole du ministère belge des Finances, qui est l’autorité de tutelle des services de douane.
La porte-parole a précisé que les dirigeants des réseaux criminels organisant ce trafic étaient basés « en dehors de l’Union européenne » et collaborent avec des associés établis en territoire belge.
Depuis une semaine, les démantèlements d’unités belges de production clandestine ont entraîné près de 25 interpellations, dont des ressortissants ukrainiens, moldaves, géorgiens ainsi qu’un citoyen russe qui ont été arrêtés mardi à Charleroi au Sud de la Belgique.
A l’instar de l’Espagne et des Pays-Bas, la Belgique figure parmi les pays les plus concernés par la fabrication de cigarettes de contrefaçon, entre autres de fausses « Marlboro Red » destinées aux marchés britannique et français.
Néanmoins, ces trois pays se rangent derrière la Pologne, qui occupe le sommet du classement, où une trentaine de sites illégaux de fabrication de cigarettes de contrebande ont été démantelés chaque année entre 2019 et 2022, selon des statistiques communiquées en Belgique.