La Libye baisse la production pétrolière dans le champ d’Al-Charara

La Compagnie nationale libyenne de pétrole (NOC) a fait état mardi, de la suspension « partielle » de la production sur le champs pétrolier d’Al-Charara, l’un des plus vastes du pays, en raison de manifestations sociales en cours sur ce site.

La NOC a annoncé le « début d’une réduction de la production sur le champ d’al-Charara à cause d’un cas de force majeure, à la suite d’un sit-in organisé par le Mouvement du Fezzan », une organisation de cette région située dans le Sud du territoire libyen, a fait savoir la compagnie dans un communiqué diffusé mardi. Pour information, ce champ est exploité conjointement par la NOC et les groupes espagnol Repsol et français Total.

L’«état de force majeure » qui est invoqué uniquement dans des circonstances exceptionnelles, permet une exonération de la responsabilité de la NOC si jamais cette compagnie n’est pas en mesure d’honorer ses engagements dans les contrats de livraison.

Se situant à près de 900 kilomètres au sud de la capitale libyenne, Tripoli, Al-Charara produit d’ordinaire 315.000 barils par jour (bpj), sur une  production nationale dépassant les 1,2 million de bpj. 

Ce champ est le premier fournisseur de la raffinerie de Zaouia au Nord-ouest de la Libye, qui alimente le marché local en carburants.

A noter que le champ d’al-Charara est administré par Akakus, une co-entreprise entre la NOC, l’Autrichien OMV, l’Espagnol Repsol, le Français Total et le Norvégien Statoil.