Le gouvernement algérien a fait état mardi, de l’interpellation de 21 personnes soupçonnées d’être membres d’un présumé «réseau terroriste» et d’une grosse saisie d’armes à feu et de munitions dissimulées entre autres, dans une voiture ayant voyagé en ferry de la France jusqu’à Bejaïa, une ville du Nord-est de l’Algérie.
C’est le ministère algérien de la Défense qui a annoncé l’arrestation, le 4 août dernier au niveau du port de Bejaïa, d’un homme et de sa conjointe «en possession d’une quantité d’armes à feu, de munitions et d’une somme en devises ainsi que d’autres objets dissimulés dans leur véhicule dans l’intention de les introduire clandestinement dans le pays depuis le port de Marseille (France)».
Le même Département précise dans un communiqué que «suite à l’ouverture d’une enquête, le mis en cause a avoué son implication et son adhésion à l’organisation terroriste ‘MAK’ », le Mouvement d’autonomie de la Kabylie.
Toujours d’après le ministère algérien de la Défense, l’enquête a abouti à 19 autres interpellations de «membres du même réseau terroriste» et à la saisie d’«une autre quantité importante d’armes dans un atelier clandestin de réparation d’armes» non loin de Béjaïa.
A en croire Sidali Bouzrina, procureur adjoint du tribunal de Sidi M’Hamed, situé à proximité d’Alger, les forces de l’ordre ont saisi en tout, «21 armes, 2.000 balles de différents calibres, des pièces vestimentaires semblables à des vêtements militaires, des armes blanches et des stocks de cartouches».