Alors que Javier Milei célèbre sa première année à la présidence, l’économie argentine semble amorcer un tournant encourageant.
Le produit intérieur brut (PIB) du pays a enregistré une croissance de 3,9 % au troisième trimestre 2024, comparé aux trois mois précédents, permettant à l’Argentine de sortir officiellement de la récession.
Ce rebond économique, rapporté par l’Institut national de la statistique et des recensements (Indec), a été largement salué, notamment par les médias libéraux et les partisans des réformes économiques entreprises par le président Milei.
Ces résultats interviennent dans un contexte où Milei a mis en place des réformes controversées tels que la réduction des dépenses publiques, libéralisation de secteurs économiques, et tentative de “dollarisation” pour endiguer l’inflation chronique.
Cependant, ces chiffres positifs n’éclipsent pas les défis structurels auxquels l’Argentine reste confrontée. L’inflation, bien qu’en légère baisse par rapport à son pic de 2023, demeure parmi les plus élevées du monde, et la pauvreté continue d’affecter une partie importante de la population. Les critiques soulignent également que cette embellie pourrait être de courte durée si les réformes ne parviennent pas à stabiliser durablement l’économie.
Pour Javier Milei, ces résultats constituent néanmoins une validation partielle de sa vision économique radicale. Son gouvernement devra maintenant prouver que cette reprise est durable et qu’elle bénéficie à l’ensemble de la population argentine, dans un climat social encore marqué par la défiance et les inégalités.