L’armée israélienne a annoncé ce mardi 15 juillet, avoir mené des frappes aériennes contre des positions du Hezbollah libanais dans la plaine de la Bekaa, à l’Est du Liban, en dépit d’un accord de cessez-le-feu conclu en novembre 2024. Ces opérations visent, selon Tel-Aviv, à contrer les activités de l’unité d’élite Radwan, bras armé du mouvement chiite libanais soutenu par l’Iran.
« Des avions de chasse ont ciblé plusieurs installations terroristes du Hezbollah dans la région de la Bekaa », indique le communiqué de l’armée, précisant qu’il s’agissait de « complexes militaires utilisés pour former des terroristes à la planification et à la conduite d’attaques contre Israël ».
Ces frappes s’inscrivent dans la continuité d’une campagne engagée en septembre 2024, au cours de laquelle plusieurs commandants de la force Radwan avaient été tués à Beyrouth et dans le sud du Liban. Depuis lors, cette unité chercherait, selon les autorités israéliennes, à reconstituer ses capacités opérationnelles.
Israël accuse le Hezbollah de violer l’accord de cessez-le-feu en entreposant des armes et en maintenant une activité militaire au sud du fleuve Litani, zone où seules les forces libanaises et les Casques bleus de l’ONU sont autorisés à opérer.
Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz a qualifié ces frappes de « message clair » adressé au Hezbollah et au gouvernement libanais, qu’il juge responsables du respect de l’accord. « Nous frapperons toute menace contre Israël et empêcherons toute tentative de reconstitution des capacités terroristes », a-t-il affirmé.
Israël continue de mener régulièrement des opérations ciblées au Liban, accusant Beyrouth de ne pas agir efficacement contre le Hezbollah, tandis que plusieurs positions israéliennes restent en place dans le sud du pays.