D’après le ministère afghan de l’Intérieur, 622 personnes sont mortes et plus d’un millier d’autres ont été blessées dans un séisme de magnitude 6 degrés sur l’échelle de Richter, qui s’est produit dans la nuit de dimanche à lundi 1er septembre, dans la partie orientale de l’Afghanistan..
L’épicentre du séisme, suivi d’au moins cinq répliques dont une de magnitude 5,2 sur l’échelle de Richter, a été localisé à seulement huit kilomètres de profondeur dans la province de Nangarhar, selon l’US Geological Survey.
Le séisme qui a eu lieu près de la frontière pakistanaise a détruit de nombreux villages et causé des dégâts matériels considérables. Le nombre de morts et de blessés pourrait augmenter à fur et à mesure que les équipes de recherche et de sauvetage atteignent la zone sinistrée.
Des secousses ont été ressenties pendant plusieurs secondes dans la capitale Kaboul ainsi que dans la capitale pakistanaise Islamabad. La mission de l’ONU en Afghanistan, l’un des derniers filets de sécurité dans un pays qui a subi de plein fouet les coupes drastiques récentes dans l’aide humanitaire internationale, s’est dite « profondément attristée par un séisme dévastateur qui a fait des centaines de morts », précisant que « nos équipes sont sur le terrain pour apporter de l’aide d’urgence » aux populations de la zone sinistrée.
Le séisme a frappé plusieurs villes de la province de Kunar, près de la ville de Jalalabad, dans la province voisine de Nangahar. C’est dans cette dernière province que le bilan est le plus lourd et c’est vers cette région que se dirigent lundi matin, les hélicoptères de secours dépêchés par les autorités talibanes.
La province de Nangarhar avait déjà été frappée la semaine passée par des crues subites qui avaient tué cinq personnes et provoqué des dégâts, détruisant des terres agricoles et des zones résidentielles.
Un bilan encore provisoire de ces inondations fait état de « 610 morts et 1.300 blessés dans la province de Kounar ainsi que de 12 morts et 255 blessés dans la province de Nangarhar », a précisé le porte-parole du ministère afghan de l’Intérieur à Kaboul, Abdul Mateen Qani.