L’état de santé de 13 prisonniers du groupe dit Gdeïm Izik qui prétendent observer une grève de la faim illimitée depuis le mois de mars est « normal et ne suscite aucune inquiétude », affirme la Délégation générale de l’administration pénitentiaire et de la réinsertion (DGAPR).
Les raisons de cette prétendue grève de la faim « n’ont aucun rapport avec leurs conditions de détention », mais visent à induire en erreur l’opinion publique en se faisant passer pour des victimes, ajoute la DGAPR.
« A travers l’observation de leurs déplacements, au regard des résultats des visites médicales dont certains d’entre eux ont bénéficié à leur demande, au sein des hôpitaux publics, et après 22 jours du début de leur prétendue grève de la faim, il s’avère que leur état de santé est normal et ne suscite aucune inquiétude », explique la Délégation.
Des éclaircissements qui confirment les informations filtrant de la prison, où ils purgent des peines pour le meurtre, de sang froid, de 11 membres des forces de l’ordre dans les tragiques événements de Gdeïm Izik de décembre 2010. Dans la prison de « Zaki » à Salé, les 13 « grévistes de la faim » sont en effet régulièrement vus en train de manger, parmi lesquels Ennaâma Asfari, condamné à trente ans.
Ainsi, la prétendue grève de la faim illimitée s’avère être une opération de com, relayée par des associations du droit-de-l’hommisme et destinée à influencer la décision de la justice française, qui doit se prononcer le 4 avril prochain sur une étrange plainte pour des allégations de « torture » à l’encontre des autorités marocaines.
Cette histoire ressemble à s’y méprendre avec celle des imposteurs qui se faufilent parmi les vrais réfugiés pour demander l’asile en Europe. Dans le cas présent, il s’agit des imposteurs des droits de l’homme qui prennent l’habit de l’agneau persécuté, alors qu’ils cachent une âme de loup comme le fait si bien le criminel Ennaâma Asfari.