Didier Reynders, le vice-premier ministre et ministre belge des Affaires étrangères qui a entamé mercredi une visite au Maroc, s’est entretenu avec le Chef du gouvernement, Saâd Eddine El Othmani, tout en se félicitant des « liens forts » existant entre la Belgique et le Maroc dans des domaines très diversifiés.
« Nos relations bilatérales vont être très intensives cette année », avec l’organisation d’une mission économique menée, novembre prochain, par la Princesse Astrid, a indiqué Didier Reynders dans une déclaration à la presse à l’issue de ses entretiens avec Saâd Eddine El Othmani.
Plus de 400 représentants d’entreprises, d’universités et de centres de recherche ont choisi de participer à cette mission. Il s’agit là, a-t-il ajouté, de « la démonstration de liens forts sur les plans économique, culturel, scientifique et de développement entre les deux pays ».
Les entretiens ont aussi porté sur les questions d’intérêt commun, particulièrement le volet sécuritaire, a-t-il précisé, relevant l’existence de « préoccupations communes en matière de lutte contre le terrorisme et en matière de participation à des coalitions ».
Les discussions ont également concerné la gestion des combattants étrangers qui « sont de retour dans nos pays des zones de conflit » et les migrations, que ce soit entre les pays du nord de l’Afrique et l’Europe ou entre les pays de l’Afrique, a-t-il poursuivi.
Le phénomène de déradicalisation a été aussi au centre de ces entretiens, selon le ministre belge qui a exprimé l’intérêt porté par son pays à l’expérience marocaine en matière de formation des imams.
Par ailleurs, il s’est dit heureux de voir le rôle et l’implication du Maroc se renforcer dans l’Union africaine avec « une politique africaine importante ».
Pour sa part, M. El Othmani a souligné que la visite de M. Reynders au Maroc se veut l’occasion de consolider les relations maroco-belges aux niveaux économique et sécuritaire.
La rencontre a été l’opportunité d’évoquer le rôle du Maroc en Afrique et les moyens de coopérer au service des intérêts du continent africain, a-t-il ajouté, soulignant que les discussions ont porté sur les défis sécuritaires, dont la lutte contre le terrorisme qui représente un défi transfrontalier.
(avec MAP)