Dans ce qui devrait être sa dernière réunion avant un remaniement ministériel imminent, le conseil de gouvernement tenu, mardi à Rabat, a été consacré aux préparatifs du projet de la Loi de finances 2020.
Le PLF 2020 intervient dans un contexte international marqué par d’importants défis économiques à la lumière des tensions que connaissent plusieurs régions dans le monde ainsi que dans le sillage du ralentissement de la croissance économique en Europe, a indiqué le ministre de l’Economie et des Finances, Mohamed Benchaâboun.
La croissance économique devrait atteindre 2,9% en 2019 et le taux de croissance des activités hors agriculture 3,3%, a expliqué Mohamed Benchaâboun, cité par Mustapha El Khalfi, le ministre délégué chargé des relations avec le Parlement et la société civile, porte-parole du gouvernement.
Il a mis en avant la maîtrise du déficit budgétaire, les affectations budgétaires consacrées aux régions et qui se sont élevées à plus de 3,6 MMDH, ainsi que le remboursement des arriérées de l’Etat au titre de la TVA au profit des entreprises estimées à 40 MMDH en début 2019.
Ces indicateurs expliquent pour beaucoup la décision de l’agence de notation S&P Global Ratings de rehausser de « négatif » à “stable” la « perspective » de la note de la dette à long terme du Royaume, a souligné le ministre.
Benchaâboun a aussi fait part de l’engagement de son département à veiller à ce que les orientations générales du PLF 2020 cadrent parfaitement avec les Directives Royales et les conclusions formulées lors de cette réunion du Conseil du gouvernement.