Les services de sécurité marocains ont réussi un joli coup de filet. Ils ont démantelé une cellule agissant pour le compte de la franchise du réseau terroriste Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) qui préparait des actes terroristes et de sabotage.
Suite à des investigations menées conjointement, les services de la police judiciaire (PJ) et de la Direction de surveillance du territoire (DST) ont réussi à neutraliser quatre individus membres de cette cellule et qui s’activaient dans les villes de Tiznit, Fès, Taounate et Meknès, précise vendredi, un communiqué du ministère de l’Intérieur.
La cellule en question, ajoute la même source, est dirigée par l’un des activistes, très connu sur les sites électroniques des jihadistes.
D’après les résultats de l’enquête en cours, cet activiste aurait tissé des liens de rapprochement et de coordination avec des chefs de combats d’AQMI et après avoir gagné leur confiance, selon le département de l’Intérieur, il a été chargé de recruter au Maroc, des éléments prédisposés au jihad dans la perspective de les embrigader dans les rangs de l’organisation terroriste basée dans la bande du Sahel.
Le chef présumé de la cellule terroriste aurait déjà réussi à recruter des volontaires marocains pour le jihad, dont certains sont opérationnels sur le front de combat syrien, sous la bannière d’Al Qaida.
Les nouvelles recrues auraient reçu de leur chef de cellule, les consignes pour préparer et perpétrer des actes de sabotage contre des établissements de l’Etat et mener des opérations terroristes ciblées, conformément à un agenda établi par les émirs d’AQMI, indique la même source, sans fournir plus de détails sur le modus opérandi et l’identité des établissements ciblés par les présumés jihadistes.
Pour rappel, en janvier 2011, les services de sécurité marocains avaient mis la main sur une autre cellule terroriste de 27 éléments et procédé à la saisie à Amghala, à 220 km de Laâyoune (Sud du Maroc), d’un important arsenal de guerre composé de trente kalachnikovs, 3 pistolets mitrailleurs, un mortier calibre 82 mm, deux lance-roquettes RPG7, une importante quantité de munitions, 66 coffres-forts pour armes en plus de cartes topographiques de la zone frontalière maroco-algérienne.