Le gouvernement américain essayait encore mercredi d’éviter une vaste grève dans le secteur du fret ferroviaire aux Etats-Unis, une éventualité qui pourrait sérieusement désorganiser le transport des marchandises dans le pays mais également la circulation de nombreuses personnes, à deux mois des législatives de mi-mandat.
Les sociétés concernées et les deux organisations syndicales – représentant principalement les cheminots – ont été conviées à une rencontre au département américain du Travail mercredi matin. En amont, ils avaient été invités à maintes reprises par le chef d’Etat américain, Joe Biden, ou ses délégués.
« Toutes les parties doivent rester à la table, négocier de bonne foi pour résoudre les problèmes en suspens et parvenir à un accord », a soutenu mercredi la porte-parole de la Maison-Blanche, Karine Jean-Pierre. Et d’ajouter : « un arrêt de notre système ferroviaire de fret serait inacceptable pour notre économie, le peuple et toutes les parties doivent s’atteler à éviter cela ».
Cet arrêt de travail pourrait affaiblir le dirigeant démocrate à moins de deux mois d’un scrutin crucial, Joe Biden apportant fréquemment son appui aux organisations syndicales mais devant également éviter une crise économique alors que ses concitoyens sont d’ores et déjà confrontés à une très forte inflation.