Les autorités saoudiennes ont fait état mercredi de la saisie de 29,2 tonnes de qat durant les dernières semaines, dans le cadre d’une répression accrue contre le narcotrafic international qui gangrène le royaume wahhabite. Le qat, constitué de petites feuilles vertes aux effets euphorisants comme l’amphétamine, est très consommé en Afrique de l’Est et au Yémen, pays en guerre pauvre et limitrophe à l’Arabie saoudite.
Les gardes-frontières dans le nord et le sud de cette monarchie ont « déjoué les tentatives de contrebande de 29,2 tonnes de qat et de 766 kilogrammes de haschich » pendant les dernières semaines, a rapporté le gouvernement saoudien, cité par l’agence de presse officielle SPA. Il a annoncé, dans la foulée, l’interpellation de 361 personnes, parmi lesquelles 338 ressortissants étrangers originaires du Yémen, d’Ethiopie et d’Erythrée.
Dans un pays en proie à un conflit armé et à l’une des pires crises humanitaires de la planète, la consommation de qat est très courante au Yémen. Il est à noter que l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) ne classe pas cette plante dans la catégorie de « drogue entraînant une grave dépendance » mais met en garde contre ses effets, entre autres la dépression ou la psychose.