Le bilan des inondations et glissements de terrain ayant survenus dans le Sud-est du territoire brésilien il y a près d’une semaine, est passé à 65 morts ce dimanche.
680 millimètres de pluie se sont abattus en l’espace de 24 heures sur la station balnéaire de Sao Sebastiao, distante de 200 km de Sao Paulo, soit plus du double de la moyenne mensuelle des précipitations, ont rapporté les autorités brésiliennes, précisant que le volume cumulé des eaux de pluie en une journée, est le plus important jamais enregistré dans le pays.
Après avoir découvert la dépouille de la 65ème victime dimanche après-midi, les secouristes ont mis un terme aux recherches de survivants dans le quartier de Vila do Sahy à Sao Sebastiao, la zone la plus touchée, d’après la chaîne d’informations GloboNews faisant référence à des sources de la Défense civile. Le dernier bilan officiel fait également état de plus de 2.400 déplacés recensés.
Le gouverneur de Sao Paulo, Tarcisio de Freitas, a reconnu jeudi dernier que le système d’alerte des habitants par SMS était insuffisant avant d’annoncer, dans la foulée, l’installation de sirènes dans les zones à risque et la construction de logements pour les sans-abris.
Les spécialistes pointent du doigt, en dehors de l’impact du réchauffement climatique, une urbanisation non maîtrisée et à haut risque. Au Brésil, 9,5 millions de personnes résident dans des zones susceptibles d’être inondées ou le théâtre de glissements de terrain.