L’Algérie, l’Arabie saoudite, les Emirats Arabes Unis (EAU), l’Irak, le Koweït et Oman ont annoncé dimanche une baisse à partir de mai de leur production pétrolière.
Ces pays producteurs de brut ont évoqué une « mesure de précaution » ayant pour objectif de stabiliser les prix du brut sur le marché international. Cette réduction, qui perdurera jusqu’à la fin de cette année, correspond, au total, à un recul de la production de près d’un million de barils par jour (bpj), soit la plus forte diminution depuis octobre dernier.
Plus précisément, le royaume wahhabite va baisser sa production de 500.000 bpj, l’Irak de 211.000, les EAU de 144.000, le Koweït de 128.000, l’Algérie de 48.000 et Oman de 40.000, ont fait savoir ces Etats à travers leurs agences de presse officielles respectives.
Ces réductions se feront en coordination avec certains pays membres et des pays non membres de l’OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole), à indiqué le ministère algérien de l’Energie.
Pour sa part, le vice-premier ministre russe en charge de l’énergie, Alexandre Novak, a annoncé que son pays continuera à baisser sa production pétrolière de 500.000 bpj jusqu’à la fin de cette année.
Faisant partie de l’OPEP+, Moscou a parlé d’une période d’«incertitude» sur le marché du brut, évoquant une « action responsable et préventive».