Avec l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu, la situation s’est apaisée hier dimanche entre Israël et la Palestine, après cinq jours d’affrontements entre l’armée israélienne et des groupes armés palestiniens de la bande Gaza ayant fait une trentaine de morts.
Le mouvement palestinien « Jihad islamique » a assuré «respecter le cessez-le-feu » malgré le tir d’une roquette vers Israël, tombée dans un terrain vague selon l’armée israélienne, hier dimanche en début de soirée, suite à une « erreur technique ». L’armée israélienne a réagi par des tirs d’artillerie vers deux postes militaires du Hamas dans le nord de la bande de Gaza.
Dans un communiqué, le Cogat, l’organe du ministère israélien de la Défense supervisant les activités civiles dans les Territoires palestiniens, a annoncé «la réouverture partielle et progressive» des points de passage d’Erez qui permettent aux Palestiniens de transiter par Israël, et de Kerem Shalom, seul point de passage israélien pour les marchandises vers la bande de Gaza.
Les autorités israéliennes ont aussi levé hier dimanche les restrictions de mouvements des habitants vivant dans les zones limitrophes, qui ont passé plusieurs jours terrés dans des abris en raison des roquettes tirées depuis la bande de Gaza, même si la trêve demeure encore fragile. Israël et le Jihad islamique ont averti qu’ils n’hésiteraient pas à reprendre les hostilités si le cessez-le-feu n’était pas respecté par l’une des deux parties.
Les affrontements qui ont débuté mardi entre l’armée israélienne et des groupes armés palestiniens ont coûté la vie à 34 Palestiniens, dont un tué par une roquette palestinienne sur le territoire israélien, blessé plus de 200 personnes à Gaza où les frappes israéliennes ont détruit 51 habitations et entraîné le déplacement de quelque 950 personnes selon l’ONU. Côté israélien, une personne est morte jeudi et 30 autres ont été blessées selon les services de secours israéliens.