L’opposant de gauche radicale en Afrique du Sud, Julius Malema et cinq autres élus de sa formation politique, « les Combattants pour la Liberté Economique» (EFF), ne pourront pas assister en février prochain à l’audition au parlement, du discours annuel du président sur l’état de la Nation (Sona).
Julius Malema et ses cinq partisans, en l’occurrence Marshall Dlamini, Mbuyiseni Ndlozi, Vuyani Pambo, Sinawo Thambo et Floyd Shivambu, ont été jugés coupables d’outrage à l’institution législative. Il leur a été reproché d’avoir perturbé le discours sur l’état de la Nation que prononçait en février 2023, le chef d’Etat sud-africain, Cyril Ramaphosa.
Mercredi dernier, la commission des pouvoirs et des privilèges a décidé de suspendre ces six députés pendant une période d’un mois sans rémunération, plus précisément du 1er au 29 février 2024, pour avoir perturbé le dernier discours présidentiel sur l’état de la Nation.
La même commission a par ailleurs appelé Julius Malema et ses cinq collègues élus à présenter des excuses non seulement à l’endroit du Parlement mais également au président Cyril Ramaphosa et à l’ensemble du peuple pour avoir perturbé le dernier discours sur l’état de la Nation et « montré le pays sous un mauvais jour ».