Le projet de budget 2016 est fin prêt pour suivre le circuit législatif en vue de son adpotion par les deux chambres du parlement après son approbation mercredi dernier par le Conseil de gouvernement.
Dans son projet de loi de finances (PLF) 2016, le gouvernement de Benkirane table sur un taux de croissance prévisionnel de 3% sur la base d’une production céréalière de 70 millions de quintaux.
L’exécutif prévoit de ramener son déficit budgétaire aux alentours de 3,5% tandis que le déficit de la balance des paiements devrait avoisiner les 2,8%.
Dans son projet de budget, l’exécutif prévoit également, une segmentation de l’impôt sur les sociétés (IS) en trois tranches, à savoir 10%, 20% et 30%.
Selon les données du PLF-2016, l’enveloppe budgétaire consacrée à l’investissement public a été fixée à 189 milliards de dirhams, dont 61 MMDH seront affectés aux investissements de l’administration publique (contre 54 milliards en 2015) et le reste aux entreprises et établissements publics.
Le social n’est pas en reste, puisque le PLF 2016 prévoit le lancement d’un programme (sur 7 ans) de réhabilitation de près de 24.290 douars pour un coût estimé à 50 milliards de dirhams. Quelques 330.000 nouveaux étudiants bénéficieront d’une bourse d’études et plus de 26.000 postes de travail seront crées dans la fonction publique.
Pour le secteur de la Santé publique, le gouvernement Benkirane a décidé de renflouer son budget en 2016, en le portant à 13,1 milliards de dirhams, contre 8 milliards seulement en 2015.
Par ailleurs, le gouvernement compte transférer aux régions, près de 4 milliards de dirhams pour la mise à niveau du vaste chantier de la régionalisation avancée.
Le nouveau projet de Loi de Finances sera présenté par le ministre de l’Economie et des Finances, Mohamed Boussaid, mercredi 21 octobre devant les deux Chambres du Parlement réunies en séance plénière.
L’argentier du pays exposera aux parlementaires les grandes lignes du PLF-2016 en présence notamment du Chef de gouvernement, Abdelillah Benkirane, et des présidents des deux Chambres du parlement, Rachid Talbi Alami et Hakim Benchemass.