L’Académie Mohammed VI a contribué fortement à l’essor du football marocain à l’international, souligne Robert Ley, vice-président de la Fédération internationale de l’histoire et des statistiques du football (IFFHS).
La qualité de la formation prodiguée par l’Académie l’érige en un « exemple » pour le football africain d’abord et mondial ensuite, a relevé M. Ley, dans une déclaration à la MAP.
Le travail mené a contribué à apporter à l’équipe nationale une “qualité supérieure”, note le vice-président de l’IFFHS, qui fait état d’une “émulation” entre entraîneurs et formateurs “qui se sont mis au diapason”.
“C’est une locomotive qui entraîne le reste, faisant que la qualité devienne de plus en plus importante, et c’est ce qui s’est passé dans le football marocain avec cette Académie, qui a réussi à concilier justement ce côté formateur et le côté qualitatif”, affirme-t-il.
“Grâce aux projets menés sous la conduite de SM le Roi, le Maroc compte les meilleures installations (stades, académie, infrastructures…) de toute l’Afrique, lesquelles font du Royaume un modèle en Afrique et au niveau mondial”, a soutenu cet ancien joueur et ex-président de club.
Le Maroc est reconnu mondialement par la qualité de ses installations, des formations et de ses équipes, comme en témoignent les classements mondiaux, où le Maroc est souvent représenté, souligne encore M. Ley, qui cite, à cet égard, les cas du sélectionneur national Walid Regragui et du portier des Lions de l’Atlas Yassine Bounou, qui étaient en lice respectivement pour le titre de meilleur entraîneur et meilleur gardien au monde.
Il désigne aussi Achraf Hakimi, qui faisait partie du Onze type mondial de l’année 2023, et Ghizlane Chebbak, capitaine de la sélection féminine marocaine, qui faisait partie du Top 10 des meilleures meneuses du jeu au monde.
Se félicitant de la place qu’occupe désormais la sélection marocaine, première équipe arabe et africaine à atteindre la demi-finale d’une coupe du monde, M. Ley estime que la 4ème position au Mondial de Qatar “a montré que le football marocain progresse de plus en plus”.
Cette hiérarchie devrait être confirmée lors de l’actuelle Coupe d’Afrique en Côte d’Ivoire, où le Maroc figure parmi les prétendants au titre africain, note le vice-président de l’IFFHS.
“Je pense que ça va continuer. Quand je vois tous les jeunes joueurs marocains qui évoluent dans tous les meilleurs championnats du monde, la relève est largement assurée”, soutient M. Ley.
“Il y a une qualité qui est là aujourd’hui, qui montre que le football marocain est le meilleur au niveau africain”, note-t-il, faisant valoir que la sélection nationale peut facilement se retrouver dans le Top 10 mondial.
La capacité “extraordinaire” que développe le Maroc depuis quelques années se voit aussi dans l’évolution du football féminin qui connaît, lui aussi, un “développement remarquable”, note le vice-président de l’IFFHS, rappelant en ce sens les résultats des Lionnes de l’Atlas lors des dernières Coupe du monde organisée en Australie et en Nouvelle-Zélande et Coupe d’Afrique des Nations, tenue au Maroc.