L’Italie s’est réjouie mardi du retour de près de 600 antiquités provenant des Etats-Unis, parmi lesquelles des pièces d’or, d’anciennes statues de bronze et des manuscrits, dont la valeur est estimée à 65 millions de dollars.
Il y a des années, ces antiquités avaient été volées puis vendues à des musées, des galeries d’art et des collectionneurs américains, avant d’être retrouvées et récupérées suite à des enquêtes criminelles à travers le territoire des Etats-Unis.
L’ambassadeur des Etats-Unis en Italie, Jack Markell, le responsable de l’unité de trafic d’antiquités du bureau du procureur du district de New York, Matthew Bogdanos et des éléments du département américain d’enquête sur la sécurité intérieure étaient présents à cette cérémonie, en compagnie des autorités du ministère italien de la Culture et des forces policières.
C’est la première présentation des résultats des efforts fournis par le gouvernement italien depuis des décennies afin de récupérer les antiquités dérobées sur son sol par les « tombaroli », des voleurs qui ont pour pratique de falsifier les registres de provenance afin de revendre leur butin à des prix d’or.
Parmi les antiquités les plus précieuses présentées mardi à Rome, faisait partie une pièce de monnaie en argent de Naxos du IVe siècle représentant le dieu du vin Denys, qui avait été dérobée sur un site clandestin de fouilles en Sicile et introduite irrégulièrement au Royaume-Uni. D’après Bogdanos, cet objet, proposé à la vente pour 500.000 dollars, avait été retrouvée et récupérée l’année dernière à New York lors d’une enquête.